Les violences peuvent revêtir de multiples formes :

• physiques (coups, blessures, menaces),
• psychologiques (insultes, humiliations, isolement),
• sexuelles (viols, agressions, attouchements),
• économiques (privation de ressources, détournements),
• verbales (menaces, harcèlement).

Chacune de ces violences laisse des traces, visibles ou invisibles. Aux blessures corporelles s’ajoutent souvent des traumatismes psychologiques durables : anxiété, perte de confiance, sentiment de vulnérabilité, isolement social.

La loi permet aux victimes d’obtenir réparation :

• par l’auteur de l’infraction, en sollicitant des dommages et intérêts devant le tribunal de police, correctionnel ou la cour d’assises,
• ou, si l’auteur est insolvable ou inconnu, par le Fonds de garantie (FGTI) via la Commission d’indemnisation des victimes d’infractions (CIVI).

La CIVI peut être saisie en cas de violences dès lors qu’elles entraînent un dommage grave (au moins un mois d’incapacité de travail ou une incapacité permanente). Elle est également compétente lorsque les faits ont été commis à l’étranger si la victime est française.

Mon rôle est de vous accompagner à chaque étape : dépôt de plainte, constitution d’un dossier solide (preuves, certificats médicaux, expertises, témoignages), saisine de la CIVI et représentation devant les juridictions civiles et pénales.